« Les peintures de Pascal Gaillard sont monumentales. Ni heureuses, ni malheureuses, ni sereines, ni tourmentées, ni directes, ni perverses, simplement monumentales. Il a su rendre la dimensions des choses, leur grandeur propre. Il faut avoir vu ces grands personnages en pied, plus grands que nature, à la fois hiératiques et modestes, se détacher sur le fond lumineux des grandes pièces vides du château de Châtelperron, un soir ensoleillé d’hiver. Ce n’est jamais, par lui-même, le thème qui aurait de la grandeur : on voit toujours les modèles de biais, de près, d’en haut, d’en bas. Non, la taille vient à ces humbles sujets par l’intensité de celui qui les a saisis et qui fut lui-même pris, en les voyant, de saisissement. (…) »
Bruno Latour, professeur émérite, Sciences Po, Paris.